Delwyn : Escape of the white wolf

Akasha faisait son tour de garde habituel autour de leur campement temporaire, comme tous les jours quand elle sentit quelque chose d'inhabituelle. Regardant autour d'elle, elle vit des oiseaux s'envoler nerveusement et un loup gris s'enfuir vers elle et lui passer à coté, sans faire attention à elle. D'habitude, ils la fuyaient dès qu'ils sentaient son odeur... Quelque chose se passait. Elle suivit la direction d'où venait le loup, avec sa lampe et son couteau, en flairant dans l'air. Elle sentit une odeur inconnue lui venir avec le vent... Une odeur inconnue. Une odeur qu'elle n'avait jamais sentit dans cette forêt et pourtant, elle avait parcouru tout Delwyn, avec sa mère... Plus d'une fois. Pour se cacher.

Rapidement, elle entendit les Alphosians se dispersés silencieusement tout autour de la zone d'où venait l'odeur. Se déplaçant contre le sens du vent pour qu'ils ne sentent pas son odeur à elle et encore plus silencieusement qu'eux, elle rejoignit un endroit où elle pouvait observer ce qui se passait, sans être repéré.

Elle entendit soudain des gens marcher bruyamment et rire tout aussi peu discrètement dans la forêt. Un homme et deux femmes apparemment... Mais ils étaient encore loin. Ils n'étaient pas d'ici non plus. Qui étaient-ils ? Comment est-ce qu'ils avaient pu venir jusqu'ici ? Elle décida d'aller voir à quoi ils ressemblaient et de les sauver, éventuellement. Avant que les Alphosians ne les capturent ou les tuent... Surtout si ils pouvaient l'aider à s'enfuir d'ici. S'enfuir où ? Elle n'en avait aucune idée mais ces gens devaient bien venir de quelque part.

Le Docteur, Talia et Hayleen venaient de quitter un bar spatial après avoir quitté Hibernia. Le Docteur avait mis des coordonnées au hasard, car depuis quelque temps il avait retrouvé la joie de vivre. Peut être était-ce Hayleen qui lui faisait cet effet, rien n'était moins sûr. En tous les cas, les coordonnées les avait fait atterrir sur Delwyn, planète reculée de la galaxie Veldun. Le Docteur sortit de son Tardis lorsqu'il vit une nuée d'oiseaux sauvages s'envoler juste devant lui.

Talia fut la seconde à sortir. Elle fut émerveillée par le spectacle de la beauté du lieu. Tout était magnifique, le sol était enneigé, les perles de neige qui coulaient sur les fleurs sauvages et une belle orchidée violette qui rayonnait sous le beau soleil de la galaxie. C'était normal qu'il neige après tout, mais après Hibernia, planète glacière, bienvenue à Delwyn planète normale mais en pleine saison hivernale, appelée période blanche sur cette planète, d'après un livre ancien.

Toujours est-il que les deux sortirent du Tardis et Hayleen les suivirent aussitôt.

Et là il me dit que c'est une fée et qu'il s'appelle Eric. La fée Eric.

Talia riait aux éclats mais c'était peut être un rire de circonstance.

Nous étions finalement sortis sains et saufs de la planète Hibernia de peu mais indemne.

Et là il me dit que c'est une fée et qu'il s'appelle Eric. La fée Eric.

Je ne pensais pas que nous arrivions sur une planète en hivers de sitôt malgré tout il faisait meilleurs que sur Hibernia.
J'eu un petit rire un peu moqueur, je lui lançais gentiment.

- Même au 18ème siècle on ne la faisait plus Docteur.

Je fermais ma veste inconsciemment comme un réflexe à ce que nous avions vécu récemment.

- Où sommes nous Docteur ?

C'était tout de même un plaisir de voir de la verdure sous cette neige, le climat était même largement plus clément que sur la planète glacée. Je plaisantais gentiment sur le nouveau lieu.

- Aucun risque de finir en sorbet humain. J'ajoutais admirative devant la flore : En été ça doit être agréable de venir ici.

Elle arriva enfin en vue des étrangers et les vit sortir d'une étrange boite bleue. Pas de doute, c'était des gens qui n'étaient pas d'ici... Et ils pouvaient l'aider à quitter cette planète mais les Alphosians les encerclaient à présent. Ils allaient attaquer à tout moment... Elle allait devoir attendre pour intervenir. Pas question qu'ils fassent du mal à ces étrangers.

A peine la jeune femme eut-elle fini de parler que les Alphosians en peaux de bêtes sortirent de l'abris des arbres en poussant des cris stridents, des lances à la main. Ils allaient les encercler en quelques secondes, profitant de leur surprise. Elle fit coulisser le panneau de la lampe metallique et un rayon aussi lumineuse que le soleil en sortit, en se jetant au-devant des étrangers. Les albinos poussèrent un cri et reculèrent, face au rayon lumineux.

Allez, sauvez-vous ! Vite !